Selon les termes de Tamura Sensei lors d'un interview par Tsubaki Journal
Il y a des étapes comme cela. Mais il ne faut pas se tromper sur la signification de ces termes. Les mots français sont précis mais aussi limitatifs.
Kotaï se traduit par travail solide mais il est généralement interprété par travail dur. C’est totalement incorrect. Dans ce travail solide la pratique doit être souple.
De même que jutaï qui se traduit généralement par travail souple ne doit pas être synonyme de complaisance.
Ce sont des étapes que l’on peut comparer à la calligraphie où l’on apprend d’abord une forme très précise qui est la base avant de passer à un travail plus fluide et épuré. C’est aussi comme le corps. Au centre se trouvent les os. Puis vient la chair. Mais l’un ne fonctionne pas sans l’autre.
Les bases fondamentales doivent donc toujours être présentes même dans le travail en jutaï tandis que la souplesse doit être présente dès le début du travail en kotaï.
Vient ensuite le travail en ryutaï et enfin celui du kitaï où l’on guide le partenaire dès que naît son intention.
Interview de Tamura Sensei par Tsubaki Journal