Origines

Le mot Hakama désignait un vêtement porté par les femmes dans les temps anciens. Le Hakama a évolué en fonction des époques et le Hakama d'Aïkido d'aujourd'hui provient, semble t-il, de l'équitation, car possédant un large pli d'aisance (élargissure) à l'entrejambes.

C'était, à l'origine, un moyen de protection des jambes des cavaliers. Le cuir étant difficile à trouver au Japon, un matériau épais lui fut substitué. Puis, les samouraïs sont devenus des soldats à pied, mais ils ont persisté à porter les vêtements des cavaliers afin de marquer leur différence et de pouvoir être plus facilement identifiables. Il y avait plusieurs sortes de Hakama. Un Hakama était un genre de jupe en tube, sans "jambes". Un autre était semblable, mais beaucoup plus long, et était porté lors des visites au shogun ou à l'empereur. Ils avaient environ 12 à 15 pieds de longueur, et étaient pliés et repliés, placés entre les pieds et l'arrière du visiteur. Cela rendait leur déplacement à genoux (shikko), et la cache éventuelle d'une arme, difficile.

Hakama et Aïkido

O'Sensei était catégorique sur le fait que tout le monde doive porter le Hakama. Le Hakama n'est pas la reconnaissance d'un niveau ou d'un grade. Tout pratiquant peut le porter.

Le fondateur commença à enseigner son art à des notables, des nobles, des personnalités haut placées pour qui le Hakama ne posait pas de problème financier. Puis, il laissa à ses jeunes élèves le choix de pratiquer sans l'Hakama jusqu'à ce qu'ils puissent en acheter un, en étant certains de continuer la pratique. Ainsi, les occidentaux ont crû que le port de l'Hakama était lié à l'ancienneté ou à un grade, alors qu'il ne s'agissait que d'un problème pécunier.

Dans beaucoup d'écoles, seules les "ceintures noires" portent le Hakama. Dans d'autres, tout le monde en porte. Parfois, les femmes peuvent commencer à le porter plus tôt que les hommes. Le Hakama n'est pas forcément assujetti à un grade, le professeur peu en accorder le port au pratiquant ayant montré son engagement dans la pratique, qui chute correctement sur la plupart des techniques et qui a une certaine pratique.